Communiqué de presse de Paysages de France

29 septembre 2009

Nouveau démontage d’une enseigne Carrefour géante et illégale

Paysages de France avait saisi le préfet de l’Hérault et le maire de Saint-Jean-de-Védas (agglomération de Montpellier)

Carrefour avait déjà été contraint, en 2006 et 2008, de démonter deux autres enseignes du même type, également installées dans l’agglomération de Montpellier


L’enseigne de Saint-Jean-de-Védas avant son démontage

Le groupe Carrefour a été mis en demeure par le maire de Saint-Jean-de-Védas de démonter une enseigne géante, illégale, installée dans cette commune.

Ce démontage sonne comme un nouveau camouflet pour Carrefour : c’est la troisième fois que le groupe de distribution se trouve contraint de démonter une enseigne de grandes dimensions dans l’agglomération de Montpellier, après le démontage des enseignes de Saint-Clément-de-Rivière en 2006 et de Lattes en 2008.

Dans ces trois affaires, Paysages de France avait saisi le PDG du groupe Carrefour, à trois reprises, dès l’année 2003. Carrefour n’avait jamais donné suite aux demandes de l’association.

Malgré de nombreux démontages d’enseignes illégales partout en France, sur injonction de maires et de préfets saisis par Paysages de France, et malgré plusieurs rencontres entre Paysages de France et les dirigeants de la chaîne, Carrefour s’obstine, aujourd’hui encore, à violer régulièrement le Code de l’environnement et à commettre de nombreux délits.

Carrefour n’hésite pas à bafouer ainsi les engagements pris devant deux membres du gouvernement : La chaîne a en effet signé avec le ministère de l’Écologie, le 29 janvier 2008, une convention qui prévoit notamment des « solutions innovantes et ambitieuses mises en place au cas par cas pour limiter l’impact des activités du commerce et de la distribution en termes de pollution visuelle (affichage, enseignes…) »...

Paysages de France va poursuivre ses démarches pour obtenir, partout en France, le démontage ou la mise en conformité des enseignes illégales des entreprises de distribution, de restauration rapide et d’hôtellerie, dont celles du groupe Carrefour.


L’enseigne de Saint-Clément-de-Rivière (agglomération de Montpellier), démontée en 2006. La personne dans le cercle donne l’échelle. Non content d’avoir violé la loi pendant de nombreuses années, Carrefour n’avait pas respecté le délai de mise en conformité fixé par le préfet de l’Hérault et avait de ce fait dû verser plus de 17 000 euros d’astreinte.

Dossier Montpellier : bref historique