Page trottoirs et pistes
cyclables |
Page d'accueil de
Michel |
Ce changement a faire apparaître un
nouveau feu piéton, juste en face de l'hôtel de
région (avant cela, le président de la région
aurait risqué sa vie s'il lui était arrivé de
traverser la rue à pied pour acheter son pain à la
boulangerie en face...). (photo à droite). Au milieu se trouve un refuge pour piétons, avec les typiques barrières qui obligent à faire un détour pour ne pas traverser tout droit. Au rayon des points positifs: quand on appuie sur le bouton, le feu passe au rouge des deux côtés de la rue, ce qui évite d'avoir à attendre deux fois (et pose la question de l'intérêt des barrières du refuge piéton). En France, ce n'est toujours pas une évidence qu'on doit pouvoir traverser une rue d'un seul coup (alors que même en Espagne, un simple feu permet aux piétons de traverser d'une seule traite des avenues à 8 voies). Au rayon des points négatifs: le passage au rouge n'est pas immédiat quand on appuie sur le bouton. Ce n'est pas très long (20 secondes, pour un maintien au rouge de 20 secondes aussi), mais quel intérêt? Si les piétons rapides traversent quand le feu est encore vert, et que les voitures sont ensuite arrêtées alors qu'il n'y a plus personne, tout le monde est perdant dans l'affaire. Par ailleurs, cet aménagement a été l'occasion de supprimer un passage piéton. |
|
Petite explication historique: avant, les deux voies de gauche étaient une contre-allée, tandis que les 4 voies de l'Av de la Mer passaient sur les actuelles voies de droite et une partie de l'actuel parking (il y avait aussi une piste cyclable, très regrettée).Puis on arrive au rond-point Ernest Granier, une chose difficile à franchir à vélo et dont le diamètre impose un large détour aux piétons. On regrette évidemment la disparition des aménagements cyclables qui, jusqu'à l'été 1998, permettaient de traverser ce carrefour pour rejoindre la piste cyclable qui va jusqu'à la mer. Cliquez ci-dessous pour agrandir l'image:
Profitant de la torpeur estivale, le 31 juillet 1998, Frêche décide de supprimer la voie de droite (vers la mer), pour aménager un parking pour les étudiants de la fac de gestion (à l'époque, les panneaux et les lignes de bus indiquent encore "Fac de droit et de sciences économiques", alors que les cours de droit n'y ont jamais eu lieu, mais le maire a pris ses désirs pour des réalités; passons).
Il est probable que la création du parking était une motivation réelle (de même que la suppression des places de parking autour de la vraie fac de sciences, dans le centre historique, histoire de faire pression pour le déménagement des juristes).
Mais il est clair que la principale motivation a été de détourner les voitures allant vers la mer, et surtout celles qui s'arrêtent aux hypermarchés de la commune voisine de Lattes, en les faisant passer par une déviation via Oddysseum, un quartier commercial de Montpellier où des hypermarchés étaient prévus (actuellement en 2003, ils sont toujours prévus et non réalisés!).
Là, les commerçants des galeries commerciales (celles de Lattes, ainsi que du Polygone à Montpellier) entament une guerrilla juridique, avec un argument de poids: la mairie a effectuer ces travaux sur une route départementale sans l'accord du département! De plus, il est difficilement justifiable qu'une ville détourne ainsi un axe départemental, même une fois la voirie passée dans le domaine communal. De fait, le tribunal administratif impose rapidement la réouverture, sous peine d'astreinte. Après une réouverture à 2 voies uniquement, la contre-allée est réutilisée pour retrouver 4 voies, et la mairie sauve la face en maintenant le parking (soit-disant jusqu'à l'arrivée du tramway, en fait de façon définitive). La piste cyclable, elle, n'a pas réapparu.
Le 25 novembre 1998, Georges Frêche insulte publique le webmestre de l'association Vélocité pour avoir raconté l'histoire sur le site web de l'association. Ce webmestre (c'était moi) monte alors à la tribune et défend le caractère exact et parfaitement objectif de sa description. Dès lors, le trafic du site web en question a été du jour au lendemain multiplié par 10, merci Monsieur le Maire.
De loin, avec l'alternance de panneaux bleus et
rouges et avec les bateaux stylisés, on pourrait croire que
c'est un hommage à la capitale de la France, Paris, et à
sa devise, fluctuat nec mergitur. Malheureux! C'est une oeuvre d'art, construite sur le budget art de la 1ère ligne de tramway (qui passe au milieu de ce drôle de cercle). Question laideur, ça peut concurencer "la saucisse et le beignet", autre oeuvre célébre de la 1ère ligne. D'ailleurs, si on regarde attentivement
(ce que peu d'automobilistes doivent faire), on remarque qu'un panneau
rouge sur trois affiche un texte à haute valeur philosophique
(le même sur tous): voir le zoom à droite ==>
|
|