Drapeau de l'Union
                Européenne Drapeau de l'Ukraine24 février 2025: 3 ans de la guerre de Poutine contre l'Ukraine.
Vive l'Europe! Vive l'Ukraine! Слава Україні!



La nouvelle idendité visuelle de La Gaule
l'émotion de la france

Le logo et la plaquette de présentation

Le logo de La GauleVive la Gaule! La "France" est un mot qui ne signifie rien! Découvrez la nouvelle identité visuelle de La Gaule! Son logo, son slogan...

        Vive la Gaule! Lisez la plaquette de présentation de La Gaule (format PDF, 27 ko)

Pour les explications sur cette plaquette ironique, lisez les explications qui suivent:

Les explications (pour les estrangers)

Petit portrait de Georges Frêche pour situer l'histoire

En 2004, la région Languedoc-Roussillon (où j'habite) est tombée dans les mains de Georges Frêche, jusqu'alors maire de Montpellier (depuis 1977... année de l'élection de Chirac à la mairie de Paris), et encore président de l'agglomération de Montpellier. Celui-ci a continué à la région l'action qu'il a toujours eu à la mairie:
Bref, je n'aime pas Frêche, qui a pourtant été un génie de la tactique politicienne du plus bas étage et de la propagande politique, quelque part dans le genre de Sarkozy mais en plus médiocre.

Le coup médiatique de La Septimanie

En 2004 donc, le lendemain de son élection, Georges Frêche a placardé partout des affiches pour "La Septimanie", terme qui n'était jamais sorti pendant la campagne électorale (que ledit Frêche avait conduite avec une douceur totalement incongrue de sa part, comme s'il avait traité par doses massives de Prozac). Qu'es aco? Selon lui, le "vrai" nom de la région Languedoc-Roussillon, et le futur nom officiel dès que la gauche sera revenue au pouvoir. En réalité: un nom inventé après coup par un historien pour parler de la province à l'époque des Wisigoths, et surtout un excellent prétexte pour faire parler de lui, et pour faire croire qu'avant lui rien n'existait. Tout comme le pape béatifie, Frêche rebaptise.

Avez-vous lu "1984" de George Orwell? Ici aussi, le vocabulaire compte, et ce qui est décidé par Frêche (en général avec des panneaux installés nuitamment) est du jour au lendemain réputé avoir toujours existé. La novlangue ("newspeak" pour l'auteur) n'est pas un simple caprice pittoresque, c'est également le moyen de s'assurer l'obéissance des sujets. L'année 2004-2005 aura ainsi permis de vérifier de façon sûre qui est sous la dépendance de Frêche:
Cliquez ici pour lire un document rare (mais lourd: 800 ko): le dépliant de présentation de la Septimanie, édité par la région en septembre 2004, avec l'agence de pub Anatome. Vu le format bizarre vous aurez sans doute du mal à l'imprimer, mais vous pourrez le lire à l'écran.

La fin tragique de l'empire Septimaniaque

Cette idée de changer le nom de la région "Languedoc-Roussillon" a choqué les habitants de la région, pourtant pas d'un naturel très vindicatifs. D'après le Midi-Libre (pas non plus un brûlot), 95% des habitants y étaient opposés. Fin septembre 2005, Frêche a bien dû renoncer à son projet de changer le nom officiel de la région en continuant l'opération "Marc-Ombrel" (un empereur romain? ou bien une "Marque ombrelle"?). Début octobre 2005, la grogne s'accentuant dans la presse, dans les foyers avec l'arrivée des impôts régionaux augmentés de 88% en un an, et dans les Pyrénées-Orientales où la manifestation anti-Septimanie lancée par les militants catalans s'annonçait suivie (de fait, 6000 personnes selon la presse, malgré l'annonce de l'abandon du nom), Frêche a alors dû annoncer le retrait de toute référence à la Septimanie dans la propagande officielle de la région (y compris lycées, trains régionaux,...). Il reste encore la propagande du style "Mangez des pommes de Septimanie", "Buvez du vin de Septimanie": qui sait si Frêche ne va pas reconduire l'opération des banderoles tirées par des avions au-dessus des plages, comme pendant l'été 2005.

La Septimanie a été supprimée tout comme elle était apparue. Comme dans 1984, elle est réputée n'avoir jamais existé. Cette page web restera à titre de fossile d'internet, ou disons d'archive historique sur cet épisode troublé.

Résumé en logos:

Jusqu'en 2004, avant Frêche
2004-2005,
Frêche septimaniaque
octobre 2005, la Septimanie terrassée
2007, moi président(*) de la France

Pas génial, mais on s'y était habitué... Il y a la France, la forme de la région, une minuscule croix du Languedoc, et un minuscule écusson catalan.


Sans commentaires



Même la couleur a perdu de son éclat!

(*) ce texte a été écrit 5 ans avant le mémorable «moi président» de François Hollande en 2012. Voir la page Wikipédia et la vidéo YouTube du «moi président» de Hollande.

Dernière faveur: si on pouvait également défrêchiser quelques autres noms:

Ce qui faciliterait la compréhension. Par exemple, voici le tracé de la ligne 1 de tramway, après défrêchisation totale:
  - Paillade - Facs - Gare - Bassin-Marianne - La Zone.

Je prends exemple sur Frêche et je rebaptise la France en "La Gaule"

J'ai décidé qu'il fallait prendre exemple sur Frêche, et changer le nom de la France pour l'appeler "La Gaule":
    Vive la Gaule! Lisez la plaquette de présentation (format PDF, 27 ko)

J'avoue avoir abondamment pompé sur la plaquette de présentation de La Septimanie. Hélas, je me suis retenu, donc ma plaquette est nettement plus courte, et malgré mes efforts bien moins vaseuse (la langue de bois, c'est difficile). J'ai même renoncé à mettre un fond avec des couleurs flashantes, laides et difficiles à lire, comme seule l'agence Anatome (en charge de la Septimanie) sait le faire à la perfection. Soyez tolérants, je ne suis qu'un débutant, et un amateur de surcroit. Mais je suis très fier de mon logo, il est réellement largement aussi laid que celui de la Septimanie.

Place aux pros: admirez la prose d'Anatome et des communicants de la région pour faire la promotion de la Septimanie!

Je laisse maintenant la place aux professionnels, avec ces extraits du site web de la région.
Note: non, ce n'est pas du plagiat, c'est de l'illustration à but de démonstration et à visée satirique, polémique, parodique, et même historique: inutile donc de me faire un procès pour plagiat et usurpation de marque et de le perdre car je ne cherche nullement à faire concurrence à la Région Languedoc-Roussillon, ni à tromper les internautes en leur faisant prendre ma page pour la vraie page de la Région Languedoc Roussillon (cliquez sur le lien pour y aller)!
Là, c'est de la langue de bois massive, 100% garantie, ça ne veut vraiment rien dire, un vrai travail de professionnels! Vive la direction de la Communication de la Région "LR-Septimanie", vive l'agence Anatome qui a pondu ce logo et donc probablement également le verbiage qui l'accompagne.

Attention: les pages indiquées ci-dessous ont disparu du site web de la région le 7 octobre 2005.
Leur copie sur ce site n'a donc plus qu'une vocation historique, pour autant que Frêche soit destiné à rentrer dans l'histoire de la région...
En effet, Frêche a renoncé à utiliser toute référence à sa Septimanie début octobre 2005.

Le 6 octobre 2005, j'ai demandé au webmestre de la région pourquoi ces pages mentionnaient encore le logo septimaniaque et le verbiage associé. Je n'ai pas eu de réponse, mais ces pages ont disparu illico.

ancienne URL:
http://www.cr-languedocroussillon.fr/
1649-connaitre-la-region/
1715-identite-visuelle.html
Ancienne URL:
http://www.cr-languedocroussillon.fr/
1649-connaitre-la-region/1717-le-logotype.html 

Fil d'Ariane > Accueil > Connaître la région > Identité visuelle

Le logotype de la Région

Imprimer ce document | Contact pour cette page


Avec son nouveau logotype, la Région Languedoc-Roussillon se dote aujourd’hui d’une nouvelle identité. L’identité visuelle est le produit d’un travail de recherche graphique autour du thème du soleil. Ces quelques pages en présentent la formalisation aboutie, appelée à accompagner la mise en oeuvre du nouveau projet régional.

IMPORTANT : Si vous souhaitez obtenir le logo, veuillez adresser une demande motivée d'utilisation du logo au directeur de la Communication (Fax : 04.67.22.(...) ou courriel : dircom@cr-lan(...).fr). N'oubliez pas de préciser votre courriel (adresse email).


(NB: j'ai supprimé le fax et l'e-mail pour leur éviter de recevoir du spam et des fax publicitaires par ma faute).


Fil d'Ariane > Accueil > Connaître la région > Identité visuelle > Le logotype

Le logotype

Imprimer ce document | Contact pour cette page

Le soleil parce que le Sud

La région Languedoc-Roussillon/Septimanie est la plaine la plus méridionale de l’Europe continentale, la plus au sud, à la latitude de Florence pour Nîmes, de Bonifacio ou du Sud de la Toscane pour Perpignan.Ouvert sur la mer, ce Sud-là était le but mythique des premiers hommes traversant le continent du nord au sud. Le point d’arrivée le plus symbolique à leurs yeux de la Méditerranée : l’eau, le sel, le soleil au zénith sont partout présents à l’aplomb du Golfe du Lion. Véritable carrefour de civilisations, c’est aussi le territoire continental le plus ouvert aux influences de la Méditerranée : les Grecs à Agde, Narbonne, Elne, les Arabes, les Phéniciens à Maguelone, les Romains à Nîmes, plus tard les Byzantins… traversé par la Via Domitia jusqu’à Séville. Le soleil, du levant au couchant, éclaire toujours le paysage méditerranéen typique : le revers montagneux, le bois et les cultures, les étangs et la plage. La Septimanie est la seule terre de l’arc méditerranéen occidental à montrer cette parfaite tripartition : silva/ager/palus. Le simple rappel de sa situation géographique et historique rend évident le choix du soleil comme signe majeur de notre région d’aujourd’hui.

Le soleil du Sud :
voici des terres d’ombre et de lumière !
Le soleil qui caresse la terre, réunit les hommes !
Le soleil, magnifique quand il s’éclaire des grandes civilisations qui ont travaillé l’espace méditerranéen.

Le soleil, d’Alexandre aux Lumières

Le soleil dit d’Alexandre est d’abord une métaphore littéraire et politique. « Sans soleil sont les parties du monde qui n’ont pas connu Alexandre », conclut Plutarque dans « La vie des hommes illustres ».« Ote-toi de mon soleil ! », répond Diogène, le philosophe cynique, à Alexandre qui lui propose de formuler un voeu. Réplique de l’intellectuel à l’homme de pouvoir. Dialogue de l’ombre et de la lumière.Le soleil est assimilé à la conquête de l’Orient : Alexandre, semi-barbare hellénisé, aimanté par le Levant d’où l’astre entame sa course, devient Alexandre le Grand paré de sa lumière. Il éclaire à son tour l’Occident quand, depuis Persépolis, le « progrès » rayonne dans tout l’empire.Notre civilisation est fondée sur ces basculements et ces transfusions de notre histoire tantôt vers le Levant, par-delà la Grèce antique, l’Empire romain, les Califats arabes postérieurs à l’Hégire et les Royaumes chrétiens du sud, tantôt vers l’Occident, le nord des forêts ou l’Ouest occidental, éveillé par la Renaissance depuis l’Italie puis fécondé par les Lumières. Le regard historique classique file aisément la métaphore du « soleil d’Alexandre » !Marc Bloch, le plus grand historien français disait : « Il ne faut pas confondre l’histoire de France et l’histoire de l’Ile-de-France » ; Montpellier et la Septimanie, c’est une autre façon de faire de l’histoire de France, du côté des Grecs, des Phéniciens, des Romains, des Byzantins, du califat omeyade de Damas puis de Cordoue, des Italiens, des Espagnols, des Catalans… en un mot la France dans son histoire méditerranéenne.

Le soleil, pour la symbolique

Le soleil symbolise les forces de la nature et de la vie, le renouvellement, mais aussi puissance et pouvoir, autorité et centralité, connaissance, savoir et unité.

  • Ambivalence
    Cette ambivalence commence dès la dualité de son apport : lumière et chaleur. Sources de vie l’une et l’autre, elles sont indépendantes mais complémentaires et émanent du seul soleil. Le soleil est aussi un symbole riche de contradictions qu’illustrent bien les mythes qui lui sont attachés (Icare, Phaéton…).
    • il réchauffe, féconde, illumine, attire
    • il brûle, détruit, s’éclipse (soleil noir), dessèche, se fait attendre.

  • Centralité
    Il est au centre du ciel, à son zénith également nommé coeur du monde. Il apparaît généralement figuré au centre de la roue zodiacale. Sa représentation en cercle parfait figure également cette notion de centralité.

  • Vie
    Dans les langues latines du Sud, il est caractérisé comme un être masculin. Mais l’image la plus classique du soleil (cercle entouré de simples rayons) symbolise l’utérus maternel dispensateur de vie.

  • Autorité
    A défaut d’être dieu lui-même, le soleil est une manifestation de la divinité ou participe de la figure d’un héros divin. Il est un principe ordonnateur de la nature puisqu’il rythme l’alternance du jour et de la nuit et celle des saisons. Repéré comme symbole du père dans la mythologie astrale, dans les dessins d’enfants, dans les rêves d’adultes, il incarne un principe d’autorité. Au travers des civilisations, le soleil est un symbole royal ou impérial.

Sept soleils pour un soleil

Dans ses diverses représentations, le signe solaire comporte presque toujours deux éléments essentiels :
• le cercle (ou disque)
• le rayonnement.
Pour un graphiste, concevoir une identité visuelle autour du soleil conduit à une exploration dans une thématique à la fois usitée et d’une richesse inépuisable.

  • Le cercle
    C’est une des formes parfaites (avec la croix et le carré) dans la pensée Pythagoricienne. C’est un point étendu aux propriétés symboliques de perfection, d’homogénéité, d’absence de distinction et de division. C’est à ces valeurs et à la position privilégiée qu’elles lui ont donnée dans le subconscient que le culte solaire se doit d’être le plus répandu et le plus ancien. Le cercle est le signe de l’unité, en tant que développement d’une circonférence autour du point central.Il est aussi la figure des cycles célestes, révolutions planétaires, cycle annuel, qui en font le signe de l’harmonie dans la cosmologie de Ptolémée jusqu’à Kepler. Nombre de représentations du cercle intègrent l’indication d’une rotation assortie d’un rayonnement interne qui souligne le point central, le milieu.

  • Le rayonnement
    Si par le cercle, il symbolise l’unité et le mouvement cyclique, le soleil est aussi rayonnement. Rayonnement de la vie ou rayonnement de la connaissance, celui-ci est figuré de façon très diverse notamment dans le nombre et la forme des rayons :
    • 7, 12, 75 (selon qu’ils ont un sens cosmique, biblique ou astrologique)
    • externes ou internes au cercle,
    • rectilignes (pour la lumière) et ondulés (pour la chaleur)
    La recherche graphique s’est orientée dans quatre directions. C’est celle de la symbolique du rayonnement, du réseau et du mouvement qui a été retenue avec la représentation moderne et épurée d’un soleil suggéré par l’assemblage composite de sept soleils évoquant l’origine de la Septimanie.
Unité, diversité et rayonnement constituent les valeurs qu’affiche haut et pour l’avenir l’identité visuelle de la nouvelle Région.
Pour plus de détails encore, reportez-vous au dépliant de présentation de la Septimanie (PDF, 800 ko, conservé sur ce site à titre historique).

Mise à jour du 20 octobre 2012: Montpellier un-limited

On pensait avoir touché le fond avec la Septimanie. Hélas non, le pire est toujours possible, même après le décès de Frêche, car ses disciples sont encore là, et ils ont gardé les mêmes méthodes.

Le 17 octobre 2012, après une période de harcèlement publicitaire (teasing), la communauté d'agglomération de Montpellier a publié un nouveau slogan à grand renfort de communication: «Montpellier un-limited» (ce qui signifierait à peu près, en anglais, «il-limitée Montpellier»).

Le communiqué de presse, disponible ici, atteint les sommets en matière de ridicule, en se mettant au niveau du jargon jargonneux produit pour la Septimanie, et réduisant à néant ma tentative d'être ridicule avec la Gaule. Voici par exemple la brillante présentation du logo qui accompagne le nouveau slogan, c'est à se tordre de rire. Si on concède bien aux inventeurs de ce slogan et de ce logo le fait d'être «décomplexés», ils sont par contre de piètres mathématiciens, puisqu'ils croient que le rond est le symbole de l'infini, alors que c'est le symbole du zéro (soit tout l'inverse).

(mise à jour de 2016: cette campagne ruineuse devrait créer un logo et établir une notoriété pour 20 ans, mais 4 ans plus tard il n'en reste plus rien, sauf le souvenir d'un coût délirant)

MOntpellier
              un-limited
Un logo et un symbole



Le bleu symbolise le calme, la sagesse et la liberté. Comme
la mer Méditerranée qui ouvre les horizons, le bleu sombre
est une couleur étroitement liée au rêve et à la sérénité.
Synonyme de profondeur et d’infini, c’est l’écho de la vie, du voyage
et des découvertes. Un appel à venir s’installer à Montpellier, une
agglomération où les horizons sont multiples, où tout est encore
possible et tous les projets réalisables.

MONTPELLIER  Une typographie « bâton » (avant-
garde) pour véhiculer puissance et précision. L’utilisation de capitales
permet de donner à Montpellier l’envergure d’une métropole qui
s’assume, une métropole décomplexée sur laquelle il faut dorénavant
compter. Une typographie moderne et intemporelle, à l’image du
territoire de Montpellier agglomération. Pas d’effet de mode afin de
protéger de tout effet d’usure du logo dans le temps.




L’or est porteur de puissance. Couleur du faste et du luxe, on
le lie également à la fécondité. Sa vue réchauffe le cœur et
l’esprit. Il sécurise, apporte de l’éclat, il ramène à l’aisance
matérielle, à des promesses de réussite future.

U N L I M I T E D   Une typographie à empattement
pour « asseoir » Montpellier en tant que grande métropole européenne,
une métropole décomplexée, une métropole qui compte.


Le cercle entoure.
Le cercle protège. (*)
Le cercle représente le monde et sa marche.
Un cercle en mouvement perpétuel qui
ramène au symbole mathématique de l’infini.
La ronde hypnotique créée par Montpellier
Unlimited.



(*) NdlR: sur le moment, j'ai cru que l'auteur de ces mots était celui qui avait écrit, sur l'ancien rond-point Ernest-Granier, dit «rond-point avec les panneaux rouges et bleus», ou «rond-point avec le drapeau de Paris», des pensées étranges dont personne ne remarquait la présence.
Mais ce n'est pas le cas: ces pensées était de Ludger Gerdes, un artiste allemand mort en 2008, 4 ans avant la sortie du slogan «MOntpellier un-limited».
Voici ce qu'elles disaient:

La mer enfante
La mer enlace
La mer engloutit
La mer effare
La mer effraye

La mer enchante




Provisoirement retirés pendant les travaux de la ligne 3 du tramway, la plupart de ces panneaux sont ensuite revenus sur le rond-point Ernest Granier. Il est pourtant clair, aujourd'hui, que le projet de port de plaisance à 10 km de la mer, voulu pendant 30 ans par Frêche à proximité de ce rond-point, ne se fera jamais, ce qui rend incongrue la présence de ces bateaux.
Anciens panneaux rouges et bleus
              sur le rond-point Ernest-Granier
(image GO0GLE, octobre 2008)

Mise à jour du 3 mai 2014: Ivre en Septimanie

La période des logos stupides semblait terminée avec la victoire de Philippe Saurel en avril 2014, battant Jean-Pierre Moure qui se voulait l'héritier de Frêche (hélas, Saurel aussi se veut l'héritier de Frêche et a gardé les équipes frêchistes...). Notamment, l'opération «MOntpellier un-limited» a été annulée par Saurel dès son arrivée à la tête de l'Agglo. Frêche n'est donc plus qu'un lointain cauchemar, ou autrement dit, une page de l'histoire de Montpellier.

Mais voici qu'une association (qui se moque probablement de l'«Association Georges Frêche») a ressuscité Georges Frêche, sous le nom de «Saint-Georges Frêche», pour une journée, avec la promesse de recommencer chaque année, et un objectif plus que sérieux: commander assez de vin de la région pour assurer la consommation conséquente de certains pensionnaires présents ou futur de l'autre monde.

Un récit, hilarant, a été fait ici par Montpellier Journal. L'association dispose aussi d'une page Facebook.

Mais le meilleur est le logo inventé pour l'occasion, bien meilleur que celui d'Anatome, et bien plus joli que le mien:

Enfin un logo représentatif de cette région: les verres de vin rouge et blanc, le cartouche en forme de bouteille, le logo «Ivre en Septimanie»,...

Des petits coquins ont d'ailleurs effectué une retouche discrète sur le pelliculage de certains trains régionaux, de façon à faire apparaître «IVRE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON»

Mise à jour du 3 février 2017: l'Occitanie crée son logo

Avec la loi du 16 février 2015 sur la fusion des Régions, le Languedoc-Roussillon n'existe plus: la Septimanie est donc morte une deuxième fois. À Paris, des ministres ont décidé qui si on fusionnait des régions, on pourrait faire 10% d'économies d'échelle (plus personne n'y croit). Le choix a été fait arbitrairement, en fonction des sautes d'humeur du roy de France. Le Languedoc-Roussillon a été fusionné avec Midi-Pyrénées, ce qui présente une certaine cohérence (la culture occitane, des liens universitaires, des connexions routières et ferroviaires). Mais c'est un coup dur pour la ville de Montpellier, reléguée à un rôle de sous-préfecture ou presque. Si des étrangers vous demandent ce que signifie «jacobin», expliquez-leur avec cet épisode.

Le nom de la région fusionnée a donné un lieu à un vote étrange à double titre. D'une part, il était organisé sur internet, alors qu'on sait que le vote par internet ne donne aucune garantie d'anonymat ni de sincérité (sauf pour les votes publics): voir la page sur le vote électronique. Et d'autre part, les critères de dépouillement n'avaient pas été publiés à l'avance: il s'agissait de classer, par ordre de préférence, les 5 noms présélectionnés par la Région, et il y a de nombreuses manières pour désigner le gagnant d'un tel vote. Mais le vote pour «Occitanie» a été tellement massif qu'il était largement gagnant, quelque soit le critère retenu. Notamment, le nom «Pays catalan», réclamé par les nationalistes catalans (qui veulent répéter en France le coup d'État nationaliste qui leur permet de tenir la Catalogne espagnole depuis des lustres), a été rejeté par les électeurs, qui n'ont pas vu la manipulation nationaliste des partis catalanistes mais qui ont bien mesuré que la Catalogne française ne représente qu'une infime partie de la grande région fusionnée.

Pour créer le logo de la région Occitanie, la Région a lancé un concours auprès des étudiants en arts graphiques. En attendant, un logo provisoire très simple, indiquant juste les mots «Occitanie - La Région - Pyrénées Méditerranée», a été créé en interne.

Il est intéressant de lire le guide en 24 pages fourni aux concurrents, «Guide pour la conception d’un signe identifiant de la région Occitanie», ici sur le site de la Région (4.3 Mo), ou à défaut ici en copie locale (2.4 Mo). Car ce guide, loin du verbiage d'Anatome, explique fort bien les utilisations des symboles régionaux, les aspects historiques, les composantes locales, et donc tout ce que doit connaître le futur concepteur du prochain symbole. Il montre aussi, p. 23, avec l'exemple des «Comunidades autonomas» en Espagne, et des «Länder» en Allemagne, que lorsque les régions sont puissantes elles choisissent des vrais symboles sérieux, comme les pays, et non pas des logos publicitaires dignes d'une boîte de nuit.

Les auteurs de ce guide ont même utilement réécrit, p. 4, une présentation du logo de la Septimanie, de façon très pertinente, contrairement à celui initialement fourni par Anatome. Alors autant citer cette savante analyse, comme un chant du signe du logo de la Septimanie:

« Le logo de la région Languedoc-Roussillon est composé d’un soleil stylisé sur fond rouge. Ce grand soleil jaune et blanc est composé en réalité de sept soleils plus petits rassemblés en un seul grand. Ils symbolisent le rayonnement de la région, son mouvement, son dynamisme. Les sept soleils font écho au nom « Septimanie », qui qualifiait au Ve siècle le sud de la Gaule, qui correspond à peu près à l’actuelle région Languedoc-Roussillon. Le grand soleil a une forme hexagonale qui rappelle l’appartenance et l’attachement de la région à la France. Les couleurs rouge et or rappellent celles des blasons des comtes de Toulouse et de Barcelone. Cela symbolise la fusion des identités occitanes et catalanes. En effet, les deux langues régionales historiques de la région sont l’occitan et le catalan.

La police de caractères utilisée de type «grotesk» ou «linéale» suivant la classification est l’Interstate bold. Police contemporaine (1994-2000) dessinée par Tobias Frere-Jones. Reconnaissable à la descendante du «g» et aux montantes biseautées. La composition dite en «bas-de casses logiques» (minuscules et majuscules aux noms propres) induit une lecture aisée et donne une apparence de simplicité et d’efficacité.

A noter que les segments composants les soleils sont tracés de manière irrégulière procurant une certaine vibration visuelle pouvant par ailleurs évoquer la main de l’homme et l’histoire.»

Le 3 février 2017, la Région Occitanie a choisi le logo créé par une jeune diplômée en graphisme, Léa Filipowicz, un logo très simple, reprenant les couleurs rouges et jaunes propres à la région, la croix du Languedoc qui était le logo de la Région Midi-Pyrénées mais dans laquelle se reconnaît presque toute la grande Région, et des bandes verticales rouges et jaunes du royaume d'Aragon dont Montpellier a jadis fait partie (on le retrouve aussi dans l'écusson catalan et dans l'écusson du royaume d'Espagne). On y reconnaît donc le logo de Midi-Pyrénées, mais également les symboles historiques planqués dans l'ancien logo du Languedoc-Pyrénées (celui d'avant la Septimanie). Un logo sérieux, d'allure institutionnelle, et qui ne semble pas sortir d'une société publicitaire. Bref, tout le monde a applaudi la création de ce logo. Pour l'anecdote, la jeune graphiste, en plein stress pendant sa présentation devant l'assemblée plénière du conseil régional, a malencontreusement expliqué que le logo avait été créé «comme ça voit, à partir de la croix occitane, mais aussi à partir de l'héraldique... euh... basque, parce que la région s'appelle l'Occitanie et je trouvais important de garder les cultures qui appartiennent à cette nouvelle région...», avant que quelqu'un ne lui souffle «catalane» et qu'elle ne se rende compte subitement qu'elle avait confondu la Catalogne avec le Pays Basque!

À propos de Catalogne, les principales critiques sont venues des nationalistes catalans qui, l'instar de tous les nationalistes, crachent leur haine sur tout ce qui bouge. Ils affirment que les rayures jaunes et rouge ne sont pas correctes, mais ils oublient juste que ces rayures, que l'on appelle en espagnol les «barras de Aragón» (barres de l'Aragon), sont un symbole aragonais bien avant d'être récupéré par l'écusson catalan et d'être intégré dans l'écusson espagnol, que les rois d'Aragon en ont fait leur écusson dès le 13e siècle, et que c'est même l'écusson de la ville de Millau depuis 1187 (ville qui n'a jamais été sous le contrôle des seigneurs de Barcelone), écusson que Millau a conservé jusqu'à nos jours avec l'ajout des fleurs de lys du royaume de France en 1271 et jusqu'à nos jours). Ils ont aussi ignoré que, si le logo combine la croix occitane et l'écusson aragonais, il est logique qu'il ne reprenne qu'une partie de chaque symbole: la forme générale et la moitié du dessin pour l'Occitanie, la moitié des rayures pour l'Aragon.

Logo
                provisoire de la Région Occitanie

Le logo provisoire, créé en interne:
suffisant pour attendre le logo définitif

Logo de la Région
                Occitanie

Le logo adopté le 3 février 2017:
simple et parlant, il fait l'unanimité


Fait à l'aide du programme prehtml - Hébergement et statistiques: