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Trottoirs et pistes cyclables de Montpellier (en 2004)

Cette page est l'amorce d'un projet qui avait pour but d'améliorer la vie des piétons et des cyclistes de Montpellier (sans oublier les handicapés, les usagers de poussettes ou autres carrioles,...), face au mépris affiché tant par les aménageurs que par les automobilistes de cette ville.

Place allouée aux piétons et vélos (en comparaison des voitures)

Où l'on comprend l'idée de base: toute rue conduisant quelque part sera équipée du maximum possible de voies pour autos. Ces voies feront 3 mètres de large. Si cela est possible, on prévoira des places de stationnement. L'espace restant, le cas échéant, sera alloué aux piétons. S'il reste un espace vraiment difficile à exploiter, on y mettra une piste cyclable. En cas de difficulté, on pourra réduire la largeur des voies pour autos, mais ceci ne se fera qu'en dernier recours, après avoir réduit la place des piétons à un minimum indécent. Ces règles ne s'appliquent pas au centre historique à cause de contraintes spécifiques (touristiques, politiques, techniques).

Axes pénétrants

l'avenue de Palavas: pénétrante 2×2 voies, en pleine ville, avec un trafic important mais sans plus. Une quasi-autoroute avec des trottoirs étroits au point d'être inutilisables.
l'avenue Jean-Mermoz: pénétrante par excellence, à 4 voies entre l'autoroute et la ville. Une zone désertée par les piétons, malgré deux énormes lycées (Joffre et Mermoz) de part et d'autre de l'avenue.
l'avenue de Toulouse: pénétrante 2×2 voies, ancienne route nationale. Un axe désagréable, où la vie locale a quand même pu survivre grâce à des trottoirs assez étroits mais globalement utilisables.
l'avenue Charles Flahaut, partie de la route de Ganges proche du centre. Un axe récemment passé de 2 à 4 voies, équipé des pistes cyclables sur le trottoir peu cohérentes. Comme quoi la mairie n'a toujours pas pris le virage en faveur des piétons.

Axes contournants

le boulevard du Jeu de Paume: tout autour du centre historique, à la place des anciennes murailles, une rue que la mairie refuse depuis toujours de considérer autrement que comme un entonnoir à voitures [Note de novembre 2006: fin 2006 la mairie a modifié ce boulevard en supprimant une voie et en élargissant d'autant un trottoir]
la rue Saint-Louis, connue de tous pour ses trottoirs scandaleux, et les rues qui la prolongent, le tout constituant un genre de 2e ceinture routière, dans le même sens que le Jeu de Paume.
la Voie Domitienne (et ses amies), de la Croix d'Argent à Castelnau, une rocade en pleine ville, en partie littéralement impossible d'accès à pied ou à vélo (bien que limitée à 50 km/h), en partie une simple 2×2 voies épouvantable comme d'autres. Peut-être l'axe le plus désespérant de tout Montpellier, et rien n'est prévu pour l'améliorer.
La Pompignane: de Castelnau à l'avenue de la Mer, c'est en quelque la suite de la rocade, mais en nettement plus humain. Ouverte aux vélos et aux piétons dans les parties anciennes, entièrement dédiée à la voiture dans les parties récentes: soyons optimistes!

Le centre historique: un cas particulier

Le centre historique, ou Écusson: petite visite d'un quartier qui est de plus en plus piétonnisé, à l'opposé de tout le reste de la ville qui est globalement livré aux voitures sans trop de questions philosophiques. Là au moins, les piétons ont de la place. Mais est-ce cependant la solution idéale?

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