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Juillet 2017: sécurité augmentée du vote papier, grâce à l'open-dataOn appelle « open data » (données ouvertes) la mise à disposition d'informations par une institution, par exemple l'État, sous une forme conçue pour faciliter son exploitation informatisée. C'est quoi l'open data? Sautez cette partie si vous savez déjà ce qu'est l'open-data.
Le gouvernement français a un programme de diffusion d'informations en open-data, centralisé à l'adresse https://www.data.gouv.fr. On y trouve des informations extrêmement diverses, de nature géographique, démographique, économique, etc... Tout ceci, à destination donc d'utilisateurs avertis, pouvant être des chercheurs, des entreprises, des associations, des militants, etc... La branche qui nous intéresse ici est la diffusion en open-data
du résultat des élections politiques, à l'adresse https://www.data.gouv.fr/fr/posts/les-donnees-des-elections/ Le format est particulièrement simple (format texte avec
séparateur) et s'ouvre facilement, par exemple avec Excel
2007 ou supérieur (les performances de LibreOffice ou
d'Excel 2003 sont insuffisantes vue la taille du fichier).
Les outils «filtre» et «tri» d'Excel sont très utiles. Un
programmeur peut également créer son propre logiciel pour
analyser ces données de la façon qui lui plaira, par
exemple en langage C++, PHP, Javascript, Perl,... (par
exemple, le journal Le Monde en tire des
cartographies très intéressantes après chaque élection). Voici donc comment cette diffusion me permet de vérifier
que le vote papier est totalement sécurisé et que son
résultat est sincère. Prenons l'exemple du 1er
tour de l'élection législative de juin 2017, supposons que
je vote dans le bureau de vote n°12 de Montpellier, dans
la 2e circonscription de l'Hérault, et que je m'intéresse
aux résultats de la candidate finalement victorieuse, Mme
Muriel Ressiguier présentée par la «France Insoumise».
Voici ce que je peux vérifier personnellement:
Ainsi, un simple fichier proposé en open-data au
niveau national me permet de vérifier que la
comptabilisation des votes au niveau national a été
correcte, quand bien même le KGB de Poutine ou la CIA de
Trump auraient piraté les serveurs informatiques du
ministère de l'Intérieur et des journaux français en
utilisant des virus informatiques: la conformité entre les
résultats du dépouillement et la constitution du fichier
peut être vérifiée par toutes les personnes présentes lors
du dépouillement, et la compilation au niveau nationale
peut être faite par n'importe quelle personne sachant
manipuler un fichier informatique (concrètement, elle est
faite par une multitude de journaux et de sites web).
Avant que ce fichier n'existe, des journaux publiaient les
mêmes informations au format papier (Le Monde y
consacrait un bon paquet de pages), ce qui avait la même
utilité, mais il était très laborieux de vérifier les
additions. En conclusion: le résultat est garanti sincère, aussi longtemps que des personnes présentent dans chaque bureau de vote peuvent attester du résultat obtenu dans ce bureau de vote. Et c'est le problème dans le cas du vote électronique:
même les personnes présentes physiquement dans le bureau
de vote ne peuvent pas dire si le résultat affiché par la
machine correspond réellement aux votes des électeurs. |
mars
2017: à propos des élections présidentielle et législative
en France
Suppression du vote par internet pour les Français de
l'étranger: le gouvernement a pris la décision de bon
sens consistant à supprimer le vote par internet autorisé
depuis 2012 pour les Français résidents de l'étranger (voir
plus bas sur cette page). Cette décision a été annoncée le 6 mars
2017 par Mathias Fekl, le secrétaire d'État en charge des
Français de l'étranger. Elle se comprend d'autant
mieux que des piratages en provenance de Russie ont joué un
rôle dans l'élection de Donald Trump aux USA (et que le
Kremlin semble décidé à agir de la même façon en France pour
favoriser un candidat, en l'occurrence Marine Le Pen, de
façon à affaiblir l'Union Européenne et lui permettre de
continuer à grignoter l'Europe orientale), et que le
site WikiLeaks a publié le 7 mars 2017 un lot de documents
(«Vault 7») décrivant les multiples techniques de
piratage de la CIA (espionnage américain) ciblant toutes
sortes d'équipements électroniques, y compris des
équipements non connectés à internet. |
Novembre
2016: à propos de la primaire de la droite et des
élections américaines
La primaire de la droite: en novembre 2016, pour la
première fois, la droite française choisissait son candidat
pour la présidentielle au moyen de primaires ouvertes.
Environ 4 millions d'électeurs ont voté au 1er tour. |
août 2014: Testez vous-même la machine à voter et à tricher, sur votre ordinateur!Cliquez ici pour accéder à une page web où vous pourrez voter: vous pourrez également tricher!Cette page permet de faire des démonstrations. Le fonctionnement n'est pas très compliqué. En cas de difficulté, cliquez sur le bouton «Aide» que vous trouvez en-haut à droite. Comme vous pourrez le constater, la triche est généralement indétectable: elle sera programmée pour n'avoir lieu que pour un véritable scrutin et non pour un essai préliminaire (avec peu de votants et pendant peu de temps). Sans vous le dire, la machine à tricher enregistre aussi l'heure de chaque vote: facile alors, pour les gens qui vous ont vu voter à telle heure, de savoir pour qui vous vous êtes prononcé: l'anonymat est menacé et l'achat de votes est possible. N'hésitez pas à citer cette page, ou même à la recopier: c'est un simple fichier HTML, qui fonctionnera directement si vous le copiez sur votre site web ou sur votre disque dur. Par contre, si vous souhaitez le modifier, merci de me demander l'autorisation. Vidéo explicative: utilisation de la
machine à voter et à tricher
|
En mai 2012, des électeurs Français inscrits à l'étranger ont voté aux législatives par internet.Ce processus est pourtant dénoncé même par Christian Jeanjean (ex-UMP, maire de Palavas), partisan des machines à voter, mais qui a intenté un procès contre l'UMP concernant un vote par internet au sein de l'UMP.La parodie de démocratie est ici poussée à son comble (voir le site officiel: http://www.votezaletranger.gouv.fr/): une partie des députés, qui contrôlent le gouvernement et adoptent les lois, ont été désignés par un processus qui n'a aucune des caractéristiques attendues d'un vote démocratique:
Contentieux: dans la circonscription du Bénélux, qui a vu la victoire de Philip CORDERY (PS), un bug a eu lieu comme l'explique le magazine PCImpact: le «dépouillement» s'est mal passé, et la procédure de secours a abouti à un écart de 1 voix entre les émargements et les votes. La différence est faible, mais aucune raison acceptable ne permet d'expliquer comment cela peut être possible dans un vote entièrement informatisé. Le 15 février 2013, le Conseil Constitutionnel a
pourtant validé l'élection de Philip CORDERY (voir site
du C. Constit., ou sur Légifrance),
contestée par Marie-Anne MONTCHAMP (UMP) et par Pablo
MARTIN (Parti Pirate: son recours).
L'affaire était intéressante, car le vote par internet
(député du Bénélux) a officiellement bogué: la somme
des voix reçues par les candidats est différente du
nombre de votes exprimés: l'écart n'est que d'une
voix, exprimée pour un autre candidat que les
candidats en lice, mais cela prouve que le logiciel
est bogué, et s'il est bogué pour une voix on peut
nourrir de sérieux doutes sur l'exactitude du résultat
lui-même. Enfin, fin d'une époque à l'UMP: alors que Nicolas
Sarkozy misait tout sur le vote électronique, le vote
entre François Fillon et Jean-François Copé, en
novembre 2012, a eu lieu avec des bulletins papier:
cette méthode est plus rassurante pour tout le monde,
et elle est également moins coûteuse. Mais on a vu le
résultat: quand il y a de la fraude avec les bulletins
papier, ça laisse des traces, alors qu'avec le vote
électronique il est bien plus facile de frauder sans
que personne ne puisse contester le résultat. |
Un micro-logiciel simple et sûr
Le micro-logiciel qui gère la machine est d’une simplicité telle qu’il renvoie la machine au rang des automates programmables. Il comporte en tout et pour tout 22 000 lignes de langage C. A titre de comparaison, le noyau linux comporte plusieurs millions de lignes de langage C. Le micro-logiciel a été audité par différents organismes dont le Bureau Véritas à l’aide, entre autre, du logiciel Polyspace. La machine ESF1 n’a pas de système d’exploitation (Windows, Linux, DOS ou autre), pas de notion de fichier, de réseau, de multi-tasking…
À ceci on pourrait répondre qu'il suffit d'environ 100 lignes de
langage C pour programmer un système de triche (voir mon logiciel
de vote avec triche, plus bas sur cette page): l'ordinateur Apple
Macintosh avait un logiciel plus petit que cela lorsqu'il a été
mis sur le marché en 1984, et pourtant il était déjà multitâche et
doté d'une interface conviviale à base de fenêtres et utilisant la
souris!
Le remplacement du logiciel en 60 secondes:
(lien vers
le fichier vidéo (MP4); la vidéo sur une page
séparée)
Il est facile d'écrire un logiciel de vote qui semble fonctionner parfaitement, mais qui a en outre la capacité de tricher, à l'insu de quiconque n'est pas au courant de cela.
J'ai écrit ce petit logiciel constitué d'un unique fichier, vraiment très petit et très simple (500 lignes de programme en shell Unix, en l'occurrence "bash") qui simule une telle machine à voter dotée d'un logiciel capable de tricher, et dont la triche serait indétectable vue les méthodes de vérification en vigueur (essai sur quelques votes juste avant l'élection). Pour convaincre vos interlocuteurs!
Sous Linux, l'installation est triviale: copiez le fichier dans un répertoire, rendez-le exécutable (chmod a+x nedap.sh), et lancez dans un terminal (./nedap.sh). Les messages qui apparaissent en rouge sont ceux qui, sur une vraie machine truquée, n'apparaîtraient pas.
Sous Windows, Microsoft propose le shell "bash" (Programmes et fonctionnalités, Activer ou désactiver des fonctionnalités de Windows, cocher "Sous-systèmes Windows pour Linux"). Il suffit alors de lancer le shell "bash.exe", puis à partir de là aller dans le répertoire (avec "cd") puis lancer le programme (./nedap.sh). Si cette méthode de fonctionne pas, il existe divers émulateurs Unix pour Windows, tels que Cygwin (malheureusement très très lourd), ou MSYS (plus léger et rapide mais moins connu). À réserver à des personnes averties.
Sous MacOS, le programme devrait marcher sans difficulté (à lancer en mode console) car MacOS est basé sur Unix et "bash" est disponible. Cependant Apple a annoncé sa disparition et son remplacement par "Zsh". Me contacter en cas de nécessité.
Plus convivial (mais également plus complexe) que le logiciel en mode console, j'ai fait un logiciel similaire en Javascript.
Il suffit d'un navigateur web pour le faire fonctionner: cliquez ici pour accéder à une page web où vous pourrez voter (et tricher)!
Comme pour le logiciel précédent, tout est inclus dans un unique
fichier, afin d'être plus facile à sauvegarder et à faire
fonctionner hors connexion.