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La publicité à Montpellier:
Protéger les paysages |
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aplp |
6 avril 2013: suite du signalement (en novembre 2012)
de publicités illégales ou non règlementaires à
Montpellier |
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L'association «Agir pour les
paysages» demande au maire de Montpellier et au
préfet de l'Hérault de faire retirer un certain nombre de
publicités illégales ou non règlementaires. Le maire refuse
d'agir, malgré la confirmation apportée par le préfet:
peut-être même que le préfet va devoir agir à sa place... y
compris pour faire respecter le règlement municipal! Pendant
ce temps, la mairie permet l'installation de nouveaux
panneaux vidéo par JCDecaux, eux aussi en infraction, dont
l'un au sein du secteur sauvegardé (ce qui est illégal). <= Parmi les auteurs d'infractions et de délits, l'afficheur JC.Decaux, n°1 mondial du mobilier urbain publicitaire, arrive en première position, sans pouvoir prétendre ignorer la loi. Publicités à des endroits interdits (monuments historiques), sous des formes interdites (publicité lumineuse, comme ici sur le panneau vidéo installé au Corum), dans des dimensions interdites (8 m² quand la limite est fixée à 2 m² par règlement municipal), sans respecter les limites de propriétés privées, ni les distances minimales par rapport aux portes et fenêtres des habitations. Lire l'histoire complète... NB: fin 2019, ce panneau de 8 m² n'existe plus, mais il y a une cinquantaine de panneaux vidéo de 2 m², ainsi qu'un certain nombre d'enseignes vidéo allant jusqu'à 8 m², et surtout le projet de RLPi laisse craindre une multiplication de petits et grands panneaux vidéo. |
Lattes (ville
des hypermarchés, Carrefour et bien d'autres) a adopté un
Règlement spécial de publicité en 1987. Il sert
principalement à autoriser la pub à certains endroits où ce
n'est normalement pas permis, et autorise des panneaux de
16m² de surface. Ce règlement est clairement non
satisfaisant, sa révision a été initiée mais ensuite
abandonnée. Il sera obsolète lorsqu'un RLPi (règlement
intercommunal) l'aura remplacé dans la Métropole de
Montpellier.
Cliquez ici pour lire le communiqué. Ci-contre: images avant / pendant
démontage (cliquez pour les agrandir) =>
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Saint-Jean-de-Védas
(autre ville avec un hypermarché Carrefour) a également
adopté un Règlement local en 1987. Lui aussi autorise la
publicité à des endroits normalement interdits, rendant
légales de véritables monstruosités. Pour autant, ce
règlement laxiste n'est même pas respecté! Il sera obsolète
lorsqu'un RLPi (règlement intercommunal) l'aura remplacé
dans la Métropole de Montpellier.
L'enseigne scellée au sol de Carrefour Saint-Jean-de-Védas (environ 18m de haut) a été démontée le 24 septembre 2009. Cliquez ici pour lire le communiqué qui retrace l'historique des tergiversations de Carrefour. Ci-contre: photo de l'enseigne peu
avant son démontage (cliquez dessus pour agrandir
l'image) =>
De nombreux autres démontages ont eu
lieu début 2010 dans la zone de la Condamine:
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Enseigne scellée au sol beaucoup trop
haute d'Alain Manoukian, avant-après
(remarque: l'enseigne GÉMO, pas encore démontée, est également illégale) Cliquez sur les images pour les agrandir |
![]() Enseigne sur toiture de
Leroy-Merlin, pendant le démontage (cliquez pour
agrandir l'image)
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La situation de Pérols étant particulièrement
scandaleuse comme nous l'avions signalé, la DDE de l'Hérault
a pris en mai 2008 une série d'arrêtés de mise en demeure
pour une trentaine d'enseignes en infraction (totems géants,
piscines en plastique dressées verticalement, enseignes en
façade dépassant du bâtiment, enseignes type «panneau»
placées en toiture,...). Ceci a déclenché une série de
démontages ou mises en conformité: Kiabi, Besson, Quick,
Auchan Démontage de deux enseignes à Auchan
Pérols, le 11 septembre 2008
(clic sur l'image pour agrandir, clic ici pour l'histoire complète) => |
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Saint-Clément-de-Rivière,
ville aisée du nord de Montpellier, est également équipée
d'un hypermarché Carrefour avec, lui aussi, son enseigne
géante au-delà de toutes les limites légales. Une procédure
en justice a été démarrée en 2003. Carrefour a finalement
démonté son enseigne illégale dans la nuit du 12 au 13
janvier 2006, et a dû payer une astreinte de 17.430 euros. Précision: il s'agit d'une affaire traitée par le siège, et à laquelle je n'ai pas participé. Cliquez ici pour lire le communiqué de presse de janvier 2006 L'enseigne démontée en janvier 2006
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Avant![]() |
Pendant![]() |
Une idée des dimensions![]() |